7/29/2008

Qué séra séra!

Sera

pour une durée indeterminée

À commencer par mon mois de vacances.

Bon été!


7/28/2008

"Dès Chyrée" on polydévore


Dès Chyrée allongée le corps morceaux
se catapulte son ciel à travers les bois
Autre miel au bord des lèvres d'eau douce

7/25/2008

dominance

Espace du temps à travers mes cuisses
se méfier de l'eau et je dors
surface éteinte de tes mots morsures

mon ventre se scelle d'avides tentacules
le dos humide d'avides transactions

survirais-je à l'échos ?


7/21/2008

pour Kelly

de mes doigts caresser l'indécence de ton dos incandescent y tracer un monde frissons puis toutes ces fièvres en partage le long des cuisses feux te faire goûter à l'orage de mes perles

l'apétit volcan. tu entends mon ventre te demander

more

more

puis tout ces affollements que seul ton coeur comprends mes hanches comme seule abri

et crier un peu contre ton cou

l'amour comme un monde scellé entre nos corps

se vie l'arcane bonheur quelques heures

je ne veux plus ton départ de mes draps. Je veux me marier à l'odeur de tes lèvres. Je veux.

more

more

ton enfant avec la mer dans ses yeux
la dérive et ta piété dans ma bouche
ton corps pamoisson et notre maison
la vie comme on en crache par terre

des litres de rires des cascades dans les cheveux je veux more more more in a rebel yell t'aimer à en désirer l'oxygène que de tes mains le jour comme l'ennui comme l'amour qui s'apprivoise

...se dire finallement qu'à deux c'est mieux.










7/18/2008

post insignifiant. Prise 1.

J'pense a l'été 2006. En fait, ça change rien. Ça fait rien. Ça a même pas rapport. Mais j'y pense pareil. Bon.

Cet été ci est fantastique. c'est juste que des fois je suis mélancolique. des fois, okay ? Mais je vais pas rechuter.

promis.

c'est juste que je pense.

Oh! et j'y pense, je me suis faite couper les cheveux. J'te montrai ça bientôt. Si tu veux.

7/16/2008

Pour Elsa, Kelly, les enfants... Pour moi.

Est-ce qu'une suite de hasards sous le même thème, signifie vraiment quelque chose ?

J'aimerais t'exploser toutes ces sinueuses équations sur ma peau de verre ciselée de toutes ces bouches qui s'y sont fracassées avec envie certains soirs d'overdose de pluie.

tu viens ?

Est-ce qu'une suite de hasards sous le même thème, signifie vraiment quelque chose ?

Dois-je plonger ? Oublier le vertige. Taire les voix. Accepter la barre haute. Elle existe. Me pratiquer à sauter de plus en plus haut...Et le faire ? Faire un méga pied de nez aux conventions et l'acheter ma petite maison...Me trouver une job ailleurs. Me faire payer plus. Devenir. Élargir l'horizon.

Un poême c'est pas un journal intime.

Est-ce qu'une suite de hasards sous le même thème, signifie vraiment quelque chose ?

Un journal intime peut être un poême.

Accepter le changement. Apprivoiser. Aimer, être aimé. Ne pas trembler quand le ciel tremble, je suis là pour ça. J'ai les compétences pour taire. Appliquer à moi tout les acquis. Devenir. Moteur. Acheter ma petite maison et aller vivre dans ce ailleurs. Devenir. Meilleure.

Un journal intime créé en poésie.

Inverser le souffle de mon ventre me tirant vers l'extérieur. Ne plus avoir peur de mon souffle flamme, de mon souffle fleur. Celui là même qui me donne le pouvoir de guérison, de pardon. Grandir et faire un pied de nez à ce que j'étais sous ce soleil des 3h am où se vidait les quart d'heures empruntés à un âge où à jamais on est superwoman.

Ma poésie comme on ouvre un journal intime.

Tori amos chante. j'ai les compétences pour le faire. En marchant vers mon job ce matin, je me posais mille et une questions. Ce matin assise presque en face d'Elsa, j,ai trouvé des réponses, qui me sont apparues un peu plus tard, en tête à tête avec vous. Certaines réponses, et d'autres questions qui naissent des ventres plein d'aubes violet qu'on se murmures sur l'oreiller, ...

et d'autres réponses qui éclosent entre les lignes d'un prétexte à poésie de journal intime...

7/10/2008

se dire puis se terre
feindre de noyer l'absolu

une contraite alphabétique amorcée

plus jamais dire jamais

vos flaques sous mes pieds vernis

maudire l'éther puisse
geindre la moitié nue

t'éclabousser de rose puis m'éteindre

j'aurais la prétention et les ongles dans ta peau
suçant la 117 à m'en fendre les eaux.




7/07/2008

Farniente abeille. ou. Overdose de nausées matinales.


Presque tout le monde est en vacances au centre où je travaille. On est 4 survivants. Ça fait des journées assez tranquilles. Je ne manque pas d'ouvrage par contre. Les personnes âgées ont toujours besoin d'aide, et les jeunes adultes de travailler. Je suis sur l'organisation d'un évènement où je serais responsable d'une création collective en poésie dans une grande fête foraine!

j'aurais l'honneur de recevoir David Wormäker pour un atelier de création, poésie biensûr, ce vendredi. J'ai hâte!

Je vous laisse un extrait d'Éloi De Grandmont (né en 1921)...

Les étoiles ont mis leurs mains vertes
Aux mille fatigues de nos fronts.
Et, souvent sur les portes ouvertes,
Nous marchons, battus, dans nos dos ronds.

Puis la vie, au bord de nos oreilles
S'endormira. Rien n'arrêtera
La course de nos têtes pareilles
Au beau ciel que demain il fera.

Mes mains sont si pleines de roses
Que j'improvise le bonheur.
Plénitude des portes closes
Et des bras tombant de douceur.

Extrait : Le voyage d'Arlequin. (1946)

Sinon, j'apprivoise la nausée. Fidèle à tout les matins depuis 4 matins. Je ne m'agrippe plus au pont du bateau, je regarde la mer passer, les vagues se fracasser sur ma tasse de café. Je n'angoisse pas. Je n'angoisserai plus pour ça. Je me laisse emporter dans l'amour familial et mon corps qui aime ton corps, et mon âme liée quelque part où l'esprit se calme et l'aube renaît de plus vertes et fraîches étreintes.

Je t'assure. Je n'angoisse plus. Je crois en ça. Plus que jamais.

Rien de mathématique sinon l'alliage des métaux. Sinon la construction d'un monde loin des ideaux, mais si semblable à ce qu'on appelle la réalisation de soi. À travers des écrochures aux genoux, un semblant de guérison probable.

7/04/2008

dans mes hanches béatitude rythme flower power tu vois, et aussi un beat affluent salé sucré comme j'aime ta bouche cantatrice suçant mes orteils fruits et cette tendresse fusant de tes pupilles quand tu poses tes mains, que tu captures l'oubli juste pour moi et tu pousses au fond, comme je chavire les couleurs et les ombres passent sur les murs et nous on n'y voit rien de ces souvenirs défillant aveugles aux gémissements. Le temps apaise les insomnies. De ta peinture encore fraîche sur mes doigts, je sourie, plus jamais seule, à l'orée du bois.



7/02/2008

et clore


un mètre donné en assault contre l'ennuie
les chairs flagrance hypnose des buissons

se frôle indécence

turbulence et masque d'argile

j'aurais bien bercé le doute
le sein le lait offert à boire

"Le fragile entre les yeux, j'ai risqué un oeil dehors, tout ce vert tout ces bruits opaques cernant mes draps de voiles murmures. L' autre si près et moi saignant les heures à coups d'eau de peau entre les doigts entre mes bras. la douche salutaire. Le bruissement des feuilles par la fenêtres, témoin du film des cris muets que je lance accroché à l'oreiller éducolorée."

L'équation équilibre néglige
après rompre les peurs gîte

éclore

et clore.


6/27/2008

parler de danse puis dormir...


Toujours tu parles capturant mes doigts, toujours je danse et je gémi un petit peu le visage plein de larmes les yeux de lunes d'avril, et tu arrives à l'orée des saisons comme moi je sens bon. Toujours je me pare comme si le train arrivait nous chercher. Et, les cheveux de plumes lacérant les dunes le rire aux lèvres mettant le feu à Rome. La peau offrande le silence parfumant feuilles et fleurs d'un aura sacrilège.

Ai-je déjà crié combien tes coups à mes hanches m'avaient clouée au rêve ?

T'ai-je gémi au somment des mirages fontaines combien je voulais être à toi ?

Je ne crois pas, assise entre toutes ces photos ombres et notes de musique, je me suis tue. Préférant l'achêvement de ton souffle entre mes jambes, souhaitant plutôt te voir m'enlacer de ton regard vitrine, où je me voyais belle et tendre, où tu as caresser mon ventre et aimé ma détresse.

Toujours tu t'en vas. Toujours je te regarde partir. Avec mes doigts vignes, avec ma voix de chatte, avec tout ce qui me rends femme, les petites fleurs en mes cheveux, les fables en mon iris, le doux de ma bouche. Garde les. Sans toi. Je veux bien enterrer mes murmures.

Justifier

6/25/2008

envaler la mer


Dedans ma gorge la houle le sel des yeux implorants mais des ciels augurant l'averse sècheresse des promesses qu'on ne peux tenir. Tu vois là-bas. Les voix qu'on soupçonnent en perte d'oxygène qui se répercutent contre ces cases d'agenda à demi-dévoilés. Faut pas se leurrer.

Un peu de rince-bouche et ça devrait aller qu'on se dit, toujours trop tard. Car l'amorce putréfaction voyage plus vite que le bleu et tu sais, j'en suis à me demander ce que je fais ici. Je cherche mes mots. je tribuche dans ceux-ci bien avant de saisir l'opacité. J'aimerais, oui j'aimerais. Aucun moyen pourtant. Du moins, pas ceux me permettant de me rendre là où je veux maintenant aller. Maintenant que je sais que je le veux. Car tout réside là. Dans ce que je veux. Dans ce que je pense que je vaux. Et ma famille.


Les assiettes attendent d'être remplies. La faim dans les ventres, satisfaite. Les esprits nourris.

Et le soir arrive trop tôt. La nuit, je ne peux la voir tellement que mon souffle est assommé de verbes d'actions et de participes passés. J'aimerais, oui j'aimerais. Faire la vaisselle, plier le linge, raconter une histoire, écrire mon roman, te voir et t'embrasser toutes les nuits que la vie apporte.

Et, je me demande de plus en plus...Mais que fais-je ici. Quel monde veux-je sauver ?

Quel monde peux-je...


Et, même en allant au Gym, en musclant mes bras, mes épaules, mes cuisses, ne pourrais-je pas porter plus que les autres ? Je veux dire. Toutes ces épidemies demandant à vivre de plus roses passions, éloigner la douleur à force de pelletter tout ces nuages tout ces coups d'épées parfois dans l'eau et parfois sur les carences un baume un rideau de vert réalisation, comme si je pouvais abreuver tout ces troupeaux d'anges en bottes d'acier, martellant mon sable en échange de mon chèque de paie, que j'ai de la misère déjà à boucler toutes les boucles de toutes les factures qui tombent des arbres. Que je voudrais...

Même si l'argent n'y pousse pas.

J'entends moi, j'entends le vent à travers qui saigne des 25 cennes partout entre mes jambes. Et, faut apprendre à nager. Sinon on coule dans le rouge.

Je sais pas nager vite. Je vais lentement, puis je prends mon souffle. Je vais un petit peu par petit peu, puis je ferme un peu les yeux sur tout ce rouge, parce que je dois respirer, et ça m'oppresse partout dans ma poitrine.

Comme dans ma gorge, la houle le sel...

6/18/2008

je me suis levée ce matin...


Je me suis levée ce matin, avec la même houle au ventre qu'au coucher, les même questions en boucle qui tiraillent mon estomac à force de mines partout ensevellies dans ce qui est ma peau mon chemin ma vie. Les pieds nus, le plancher collant de restes de la semaine éparpillés sur le prelard, je voulais juste écouter le café couler, juste humer l'odeur de ce matin qui laisse l'eau prendre la saveur de ses grains.

Juste ça.

Être au diapason avec ce vent frais avant la canicule qui ferait coller mon dos contre le dossier de ma chaise de bureau.
J'aurais voulue être encore capable de saisir tout ce ciel bleu entre ma maison et le boulot pour m'en faire des bouquets d'oxygène à emprisonner dans mes poumons entre tout ces gens à aider soutenir entretenir éduquer canaliser orienter...

Mais j'ai perdu un moment la capacité de me sentir libre. La poitrine oppressée par le vide par le trop plein par le blanc de mes jointures car je serrais trop fort ce temps entre mes doigts que j'essaie veinement de rattrapper...Il me glisse entre les yeux et me ride les mains. Il coule à travers un sablier que j'ai longtemps renié à force d'éternité tracé dans un miroire. J'avais fermé mes yeux sur le temps et les gardaient ouverts captant que le bleu du ciel, le blanc des fleurs de pommier, le rouge de leurs yeux à force de pleurer de vie, le vert des feuilles au printemps...


Je me sens vieillir et j'ai peur.


J'ai peur de vieillir de devenir grise d'être toute fripée tellement que je ne peux plus lire entre les lignes, tellement que mon corps me fait mal à me lever le matin, à mettre un pas devant l'autre, que je maudit l'apothéose cannibale de mes maux de ventres, mes varices tabous, mes cernes bleu royal...Mes genoux me font mal si je reste trop souvent assise les jambes croisées, j'ai peur d'attraper le cancer si je mange dans des plats de platics chauffés au micro-ondes si je fûme une clope si je mange des OGM si je vais sous les rayons UVB ...

Et si J'utilise de la crème anti-rides, je vais avoir plus de rides ?

Et la peau d'orange, si je rafermis mes cuisses , elle va disparaître ?

Et si je fais un bébé à 40 ans va-t-il être en santé ?


Je me suis levée ce matin déjà les mains pleines de choses à faire, de linge à plier, de parquet à nettoyer, et j'ai bien vue que je n'y arriverai pas si je continue comme ça. J'ai bien vue que le ventre me pesait comme un avertissement tout en son et en pesanteur, la vie me file à travers tout ces chemins qui se sont creusés en moi, sur moi, par moi...Et, si je pers la notion de savoir conduire, si je me perds dans ces méandres juteux savoureux et appétissant du laisser-aller...

Je pourrais en perdre cette essence qui me rend digne des plus grandes combattantes...


J'espère me coucher ce matin un peu plus libre.


Les yeux un peu plus clairs, le ventre un peu moins noué, les mains papyrus avec encore beaucoup de choses à lire, à écrire, à inventer et à vous raconter..
J'ai encore peur de vieillir...mais je crois que je ne suis pas toute seule...

Demain... Je vais essayer de mieux boire le ciel...

3/07/2008

I'm back sti

J'reviens un peu par ici. Les templates de wordpress, j'suis tannée...
J'm'emmerde alors à la place de déménager (encore)
Y a ici qui est encore bien frais peinturer...