6/25/2008

envaler la mer


Dedans ma gorge la houle le sel des yeux implorants mais des ciels augurant l'averse sècheresse des promesses qu'on ne peux tenir. Tu vois là-bas. Les voix qu'on soupçonnent en perte d'oxygène qui se répercutent contre ces cases d'agenda à demi-dévoilés. Faut pas se leurrer.

Un peu de rince-bouche et ça devrait aller qu'on se dit, toujours trop tard. Car l'amorce putréfaction voyage plus vite que le bleu et tu sais, j'en suis à me demander ce que je fais ici. Je cherche mes mots. je tribuche dans ceux-ci bien avant de saisir l'opacité. J'aimerais, oui j'aimerais. Aucun moyen pourtant. Du moins, pas ceux me permettant de me rendre là où je veux maintenant aller. Maintenant que je sais que je le veux. Car tout réside là. Dans ce que je veux. Dans ce que je pense que je vaux. Et ma famille.


Les assiettes attendent d'être remplies. La faim dans les ventres, satisfaite. Les esprits nourris.

Et le soir arrive trop tôt. La nuit, je ne peux la voir tellement que mon souffle est assommé de verbes d'actions et de participes passés. J'aimerais, oui j'aimerais. Faire la vaisselle, plier le linge, raconter une histoire, écrire mon roman, te voir et t'embrasser toutes les nuits que la vie apporte.

Et, je me demande de plus en plus...Mais que fais-je ici. Quel monde veux-je sauver ?

Quel monde peux-je...


Et, même en allant au Gym, en musclant mes bras, mes épaules, mes cuisses, ne pourrais-je pas porter plus que les autres ? Je veux dire. Toutes ces épidemies demandant à vivre de plus roses passions, éloigner la douleur à force de pelletter tout ces nuages tout ces coups d'épées parfois dans l'eau et parfois sur les carences un baume un rideau de vert réalisation, comme si je pouvais abreuver tout ces troupeaux d'anges en bottes d'acier, martellant mon sable en échange de mon chèque de paie, que j'ai de la misère déjà à boucler toutes les boucles de toutes les factures qui tombent des arbres. Que je voudrais...

Même si l'argent n'y pousse pas.

J'entends moi, j'entends le vent à travers qui saigne des 25 cennes partout entre mes jambes. Et, faut apprendre à nager. Sinon on coule dans le rouge.

Je sais pas nager vite. Je vais lentement, puis je prends mon souffle. Je vais un petit peu par petit peu, puis je ferme un peu les yeux sur tout ce rouge, parce que je dois respirer, et ça m'oppresse partout dans ma poitrine.

Comme dans ma gorge, la houle le sel...

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