11/30/2006

Énumération-Nudité-En-verre




Je en nu de soir nylon.
Boire les nus dit. Non.
Ta bouche. Nus pieds.
Suce orteils nu bouche.


LES NUS
(AVIS : ceci est un réchauffement pour mon cahier.)

11/29/2006

Sous terre mes cris.



Je suis murée dans trop le silence. Capable ?
Des descentes homicide en angoisses. Room
Le tunnel, accrochée à des. Je. Gicle perte de.
Peinture mes cris. Longe le mur. Échauffement.

11/25/2006

Prendre mes jambes à ton cou, un dimanche après-midi à St-Sauveur.

Et regarder se temps qui passe sous le ciel bleu.
Parrait que c'est bon pour les poumons, respirer.
L'air qui trépigne dehors. Calmer mes impatientes.
Ces divines envies, qui rime avec la vie. Mais, qui.
Sans te demander gare, t'explose un moi à boire ici.



Maintenant. Pour l'instant. Tu peux jetter dans un autre panier ces heures vagabondes, Car.
Dans ce parc, sous les arbres, à la croisée de chemins montagneux, j'ai dansé hard sur toi.
Explosant mon cul dans le windshield. Mes perles blanches gratos pour les passant. Vitrine.
Chevauchée dans mes champs de blé. En couleur je vis enfin. Tes mains beattant le rythme.
Nos yeux aspirant le vide. Entre nous vollière, papillons. Des éclats opium d'amour plateforme.

Encore oui ! Encore à manger babe !

Sur mon chandail. Ce papillon paillettes.

Matrice de ceux dans notre ventre.

11/24/2006

S'encrer sur fond blanc. Oser inscrire, pour le meilleur ou pour le pire.

10 min cardio = 100 calories.
10 min clavier = 100 mots.
10 min sur toi = ça a pas de prix.

Pour le reste y a votre imagination.





En marchant de la maison au boulot, je pense, je compose, déjà mon cerveau se met à votre service, il s'habille de tissus songe à votre oreille, il se vermeille de réflexions possible, entre deux pas, adroit, il commande diligence armée, chargé,
...du genre "pan!pan! t'es mort ou bin je joue pu!"
+++
Je pense à Véro qui m'a dis que je devrait plus lire, et je me dis qu' effectivement, lire ce qui pourrait se rapprocher de ce que je fais, de ce que j'aime, de ce que je vibs, parce que je ne sais plus là, je m'étais mis dans l'idée de faire un recueil de poésie, genre des lignes, une en dessous de l'autre, sexy, directes, genre à la Frenzfrouchfrouch, épis là vlà pas que mes doigts m'ont joués un tour, ils se sont mis à compulser un vide, puis à aimer boire l'espace des lignes, une à une, en paragraphes juteux, puis en vallées du déserts, créant une suite, logique, agréable à l'oeil puis dévalant dans l'espace imaginative, en image pierre philosophale.

Est-ce que ça se peut un roman poême ? Dis-moi toi qui sait.
Et je pose ma première ancre. Je suis l'encre sur la page.
Et je serais de plus en plus.
Écrite.
+++
Et je pense à Kelly, qui me dis que je pourrais être reine, que j'ai tout pour moi,
mais que j'ai juste (juste) pas assez confiance en moi,
... Je pense à ce que l'on disait hier.
Je suis prête, prête à me créer des ancrages (à nous),
je ne veux plus me fier à hier pour fuir demain (fuck la peur, c'est pas avec elle que je veux vivre.)
Je veux tracer et demander au goût d'aujourd'hui. Donner une famille à l'amour, du moins, ne plus cacher ce besoin d'être un. Et le dire haut et fort, peut importe le résultat. Et y croire que je le vaux.
Je veux être nue devant lui, comme ces cadres de nous deux que j'ai mis sur ma table de chevet, témoin de ma fidelité, témoin de mon amour, porteur de sens, du sens propre des "je met mes cartes sur tables",
je ne triche plus.
Je te dis ce que je pense réellement et aux diables tout les cowboys de la planêtes!!
I wanna be you're lady babe! Pis je suis nue, corps et âme, nue bas, nue ciel, nue ventre.
Je t'offre. Et je pose ma deuxième ancre. Sur ta peau, notre peau, l'encre d'un amour.
+++
Et je regarde le soleil, le ciel bleu de ce matin. Et je pose ma troisième ancre.
La vie, le ciel, les arbres qui vont vers, grandir et croire, voir, oui surtout voir.
Vivre ma petite famille, tisser lianes après lianes un bonheur à frissons et à bleu de mer.
Et ne plus dériver à chaque petite roche tombée sur la mer. Regarder l'écho.
Taire l'angoisse. Et aimer. Toujours.

11/22/2006

Dans un journal, un enfant de 9 ans, le deuil, une vie.


Ce matin, le café à la main, entre faire les sandwichs, aider Émile avec le gel dans ses cheveux, et préparer mon sac de gym (faire sur que j'ai bien assorti mes dessous et que j'ai bien des bas propres ET pareils!).
Je jette un oeil discret sur mon petit philosphe de 9 ans. Marion écrit dans son journal. J'apperçois la première ligne. "Cher papa, ça fais longtemps que je ne t'ai pas écrit, je m'ennuie de toi, ...".

Je fais semblant de rien. Me dis ok, inspire, expire, il est là. Il a l'air serein, pas angoissé du tout. Il écrit devant tout le monde, pas en cachette, il ne pleure pas.

Et grâce à
Phillipe-A et Martyne, ...Et surtout de toi, mon beau garçon, si fort, si grand, qui à travers tes yeux grand ouverts d'enfant sait saisir l'essentiel et le bonheur avec apétit. Tu le sais, le manque, l'absence, l'impression de chercher un regard, une main tendue, et de voir ton petit frère chercher avec toi. Vous êtes beaux a voir mes grands garçons, à vous creer votre petite micro famille du "Nous-on-a-perdu-notre-papa-mais-une-chance-qu'on-s'a". Je parle de tout ça se matin. J'ose ouvrir, un peu plus cette parenthèse.

Ça fais deux ans. Deux ans maintenant que Stéphane a décidé de tirer un trait sur sa souffrance.

Il n'a jamais accepter sa maladie, il a fait de ses voix dans sa tête sa vie, son univers.

Je ne veux pas trop parler de sa maladie, la skizophrénie est encore si méconnue, si tabou, et moi, simple femme, je ne sais pas quoi en penser encore, malgré toute les formations reçues et-ou donnée à mon travail, ailleurs...Ses voix dans sa tête, (dans toutes ces têtes) qui suis-je pour dire ce que c'est et pourquoi elles y étaient ?
Et puis, qui sommes nous a penser que, en aimant la vie tout va mieux. (Elle est chiante la vie, et malheureusement elle ne fait pas de cadeau, elle rentre dedans à coup de cheval de troie et de bélier, elle sait très bien faire des noeuds au ventre des plus glorieux, et mettre à feu et à sang les plus corriaces combattant.

Qui suis-je ?

Alors, en marchant vers le gym, je pensais à tout ça. À vlà deux ans, au soulagement ressenti lors de la confirmation du décès, oui, j'étais soulagé, je portais sur mes épaule son goût de vivre en cataplasme, au cas, où, qu'il referait une autre crise, celle-ci il me l'avait cachée. Juste un détour à chacun de ses amis, avec un cadeau et une bonne parole pour chaque.

À moi rien.

Juste une lettre dans ma boîte au lettre, me dictant de bien prendre soin des enfants, de prendre une gardienne des fois, que ça me ferais du bien, de faire de la dicipline, il me disais tu es forte Manon, tu es capable, il parlait d'amour. Disait je suis fatigué de SOUFFRIR. souffrir. fatigué. Juste fatigué.

Et vlan din dent !! Moi je suis forte, moi je ne dois pas être fatigué.

J'ai arêter de fumer, commencer l'entrainement au gym, essayer d'aimer et d'être aimer. De creer un un espace à mieux pour mes enfants, malgré le choc, malgré le manque. malgré la culpabilité. qui reste. oui. la culpabilité. Je ne veux pas trop en parler de ce sentiment. pas maintenant.

C'est de Marion que je voulais parler, marion, 9 ans, marion qui philosophe du haut de ses 9 ans, Marion qui vit avec le manque, Marion qui écrit son journal, pour continuer de parler à papa. malgré tout.

Marion est fière que sa maman fais de la poésie, qu'elle travaille sur un receuil.
Maman elle, est fière de voir que fiston fais de même.
Parce que je sais que l'écriture me sauve la vie.

À chaque jour, parce que vivre c'est pas juste aimer la vie, se serais trop simple. C'est aussi, marcher funambule sur une corde raide, parce que l'on ne sait jamais de quoi sera fait demain, et ce même si tu t'achêtes une grosse maison, que tu te maries pis que tu as la plus grosse tondeuse à gazon.

Non.

Vivre. C'est juste vivre.



Marcher funambulle. Apprendre à savoir le faire. Le plus possible.

Vivre dans l'ambiguité. Savoir le faire, sans ce perdre.

Se trouver et se garder à soi. Précieusement.

Marion terminait ainsi (oui, j'ai lu la fin après son départ pour l'école, juste avant le mien pour le gym).

"Il disait, Papa, on a déménagés, je me suis fais des amis et j'espère avec une console de jeu à Noël et le cd des 3 accords je t'aime papa."

Je sais que ton papa t'aime beaucoup aussi Marion.
Il me l'a dit.

Y a le malaise de vivre, y à ceux qui s'en sorte, apprenne à mieux vivre, et y à ceux qui font le geste, qui en finissent, et y à ceux qui restent. Qui doivent apprendre pour ceux qui ont tiré le trait. Y a la culpabilité, le lot de quesitons, y a aussi les enfants. La vie. Et pour eux, j'ai pas encore dit le mot. Pas encore. Peut-être que je ne dirais jamais. Vaux mieux ça que les laisser vivre cette culpabilité qui me ronge moi. Vaux mieux les laisser croire à la maladie. Parce que s'en ais une maladie.

Pour tout les Marion du monde. Ton papa et ta maman t'aime.

11/21/2006

Réalité Blue Show

Encore ce feu dans mon ventre, quand tu me loves de ta voix féline, sur mon lit de mon corps esclave garni. Tu imploses en mes chairs, promesses de doux abandons fièvreux.
Je veux.
Je veux. Me sauver dans les envers de décors et porter le rouge abîme à bout de bras.
Je veux. De mes bouts de doigts toucher encore la fois où tu tendais vers l'ouest.
++
Aujourd'hui, en cavale dedans ma tête, sous un ciel pur de mensonges blancs.
Je me repose encore de mes questions assorties au verbe travail sur soi. Dormir.
Et balance au boulot, mes pensées. Objectifs, plan d'action, mots intelligents.

++
Et j'ai enlever mon chandail gris en cheveux de lapin,
je l'ai posé sur mon sac de gym, mis mon alarme pour 5 heure am,
bue une dernière gorgée d'eau, maintenant tiède,
car le verre sur ma table de chevet traine là depuis des lustres. Goût de poussière.
++

Et j'ai écouté le sommeil jouer à cache cache avec moi.
Les heures coups de poings sur ma gueule livide 22h33.
Elle avait mit ses talons haut la salope. Ça pinçait. Hard.
Le tic tac ce matin. Rapide. Rappel de dossier à classer.
Welcome in réalité babe, you have work. Insomnie kill.
++

And, so, going to the gym, work hard, muscles bandés.
Humer phéromones, sentir l'effet catalyseur. Douche, parfum.
Yeux maquillés, 7h45 et marcher jusqu'au boulot.



I'm working hard bébé.
Tu veux venir sauver le monde entre mes jambes ?


11/20/2006


Vue du côté de la fenêtre ton ciel vaste.

M'offre à nager, me donne a voyager.

Welcome babe, prends ton pied. Prends-moi.

Je ferme les yeux, et je serre le pas. Sur toi.




Je suis nue. Contre mes pages. Entre-lignes. Et je m'amuse à me donner le trouni, à m'étourdir, histoire de mettre au défi les ordres de mon pyjama de soie rouge vêtu. Je veux pas me perdre dans ma chûte de reins trop gourmande. Je veux pas solder au premier cap'taine venu, ma bouche divine en entrée. Mais jongler acrobatique avec le manque ? Risquer de perdre ce rose à mes joues, lorsque vaginnalement repue, je ferme à demi les lèvres et j'offre au bonheur un tour de manège ?

Et mes mercures ?

Mes slaves de canons ? Ses obus ? Sa mer en offrande ?

Je vais y penser un autre jour. Aujourd'hui, j'ai du travail, du pain sur la planche et j'ai froid. Mal dormie hier. Trop chercher l'odeur des pamoisons, trop baladée ma main vers aqua-city. Trop.

Oh! Oui! Encore si trop. Moi.

11/19/2006

Satisfaction, dimanche, manque de soleil et post salon du livre



(J'aime Bjork!)

Mon salon...

Samedi 12h40,
J'arrive au salon du livre,
30 minutes à chercher les toilettes,
attendre 30 minutes en file indienne !

puis aller acheter mon billet...
(encore gratos pour mes enfants : chouette), une femme m'appostrophe : " Vous voulez un billet gratuit ?"

Euh! Biensûr! Et Vlan! dans mes divines mains, un beau billet de saveur.

Et Marion de me faire une discertation sur le thème "les hasards de la vie", genre style que je suis une chouette maman alors les gens sentent que je suis gentille alors ils me donnent des choses. (Les nerfs mon beau, t'as juste 9 ans. ça va faire la philo à 5 cent. Sérieux, il m'épatera toujours, il a tellement de sens dans cet enfant là.

On attaque! Les enfants tiennent mordicus à aller faire signer Perro, on fais la file jusqu'en haut de l'escalier, pas grave on fait le relais, les enfants vpont faire signer à tour de roles "l'autre". Ouin, celui qui a écrit "Pakkal", pauvre lui, y avait une foule en délir pour Perro et lui, tout mini, à sa table,... So bien content quand des jeunes allaient le voir.

On arrive à Perro! Mission 1 accomplie, ...Les enfants sont content.

maintenant mon Zinc, tourne à gauche, puis à droite, re-droite, émile chiale y veux un tee-shirt, gauche, encore à gauche, Marion à faim, Gauche, droite... arghh on est encore devant les intouchables... Argh,
...

Yééé! Les poêtes de Brousse. Fuck pu de David Workmaker! *(
J'ai djà lue en direct kek poême la même soirée que lui à l'X vlà j'pense 4 ans. Fière la madame !) Tk. Je parle un peu avec l'auteur qui était là. Il est sec comme du bardeau, je prends la peine de lui demander son nom, il dit, j'attends voir, rien, je pose une question, à peine s'il réponds. Marion s'en mèle, il lui dit ma maman aussi elle écrit un livre, il regarde même pas mon fils, Dla la marde!!

marion a rien vue, il lui lance un tout fier, "Un jour ce sera MA maman qui sera a un kiosque pour autographier ses livres, hein maman ?" ...Je fais ouais, ouais de la tête, je suis dans mes pensées...

Je prends note acheter le dernier de Kim Doré.(j'ai eue le premier à Noêl vlà 2 ans). J'aime son écriture. Et je note aussi belles couvertures!

Je trouve Marchand de feuille. J'ai mon Zinc!!!

Je passe devant la place centrale pour attrapper ces sages paroles : "Avant je disais a mes amis que l'amour est une invention Judéo-Chrétienne, maintenant que je suis de nouveau amoureux..." - C'est pas du mots à mots...Mais ça ressemblais à ça!

(je m'assois deux minutes, relaxe mes vieux genoux. Émile qui lance un "mmmmmmmaaaaaaman c'es-tu lui leeee" "shhhhhhhhhhutttttttt".)

Je continue mon chemin, marion et émile, je crois, sont tout près de souffrir de convulsion et moi-même qui est hyper anti-sociale, je tremble et j'ai horriblement chaud, crime, y a bien trop de livres, bien trop de monde,

Je finie par tomber sur Dompierre et Véro, échanges de bisous, de salutations, j'aurais bien aimer faire dédicacer mon Zinc, mais le temps court et toute ma famille est morte de fatigue !

Alors, je retourne chez moi, me faire un spag et je lis mon Zinc.

J'suis contente, les enfants aussi, ils contemplent leurs trophés, heureux, se promettent de lire plus, veulent des livres à Noël, me parle moins de la nouvelle PlayStation pour aujourd'hui. Raphaël 12 ans, se plonge dans le dernier de Perro, et moi, je met mon pyjama en peau de fesse, et je lis (encore) mon Zinc.

(La nouvelle de Brisebois m'a surprises agréablement. Je note acheter aussi un de ses receuil de poésie.)

11/17/2006


T'as éclaboussé le rêve entre mes jambes.
Bue de mon miel et j'ai baissé les armes.
Laissée mes draps s'écartelés.

T'ai offert le rythme.
Celui de mes hanches endiablées.
Nues. Périple napalm.

Tu exploses.
Je meurs.
Sous nos bombes à retardements.
Empoigner nos cheveux. Et.
Enlacer l'autre avec et malgré l'amour.
La bouche pleine bouffer l'existence peau.



T'es venu avec dans ta bouche.

Une prière de t'offrir un avenir avec moi.

Avec mon rire dans tes mains.

En cadeau pour les jours gris.

Merci. Je t'aime.

11/16/2006

Tu danses avec moi bébé ?





Je pense que tu sais. Maintenant.

Que ch'suis à L'ÉCUME today.

Cum babe.

Love me.Again.

11/15/2006

Parle-moi qu'enfin j'existe sous tes doigts.

Parle-moi de toi. Parle-moi de toi. Parle-moi de la fois.
Peut-être.
Que moi aussi j'en aurais marre des flaques sous les pieds.
Que moi aussi je m'aurais erraflé les genoux à force de ramper.
Parle-moi.
Met tes doigts sur mes pupilles affamées des obus semences.
Parle-moi.
Car le soir, me guette trop souvent, affamé de mes nausées angoisses,
des descentes en mes enfers solitudes.
Des virées en "tu-me-manques-trop" .
Parle-moi.
L'écho des rires passés, éphémères bonheurs moments.
Les photos sur ma table de chevet.
Toi, moi, complices amoureux.
Tes rires dans mes cheveux.
Tes étoiles dans mes yeux.
Parle-moi.
Effeuillés maintenant, couchés sur ces feuilles
que je noircies de larmes, que je flagèlle,
Ces souvenirs que j'amarre sur des pages,
tout cet amour que je "pitch" sur la feuille
pour ne pas finir noyée. Pour ne pas trop.
Mourir. (ne pas trop)
Et ton fil que je tiens, quand même.
Que je tient à bout de souffle.
Car je ne veux pas tomber seule.
Pas tomber. Trop. Seule.
Parle-moi.
8 pages hier. 8.
8 pages à te fuir.
8 pages à t'aimer.
8 pages à te parler.
8 pages solitude.
Témoin.
Parle-moi.
Que ces 8 pages. Livre ouvert. Un jour.
Parlez-moi.

11/13/2006

Vivre aux éclats.

Je me suis arêter de penser (trop) ce weekend.
J'ai stopper les aiguilles qui saignaient à blanc.
À eau et à feu mes paupières et mes draps blancs.


J'ai jouée avec les enfants, prit du temps pour écouter.
J'ai marchée même sous mes cris, avec en tête ton odeur.
Lavée du ciel, sortie de ma torpeur, les yeux humide, le pas lent.


Je voulais juste prendre le temps.
Saisir à deux mains ce bonheur.
Goûter les joies et le trouble, parfois.
D'avoir avec moi, mes 3 garçons, sortis de mon ventre.


J'ai mis de côté. Un instant d'envol de jour. Et sous les nuages chargé de mes émotions, j'ai galoper légère chez Sara, puis à la librairie, puis des cadres au Dollorama, pour décorer ma maison, si vide sans toi, si pleine des échos de tes yeux jade sur ma jouissance.


Et j'ai tentée encore de fuir, le plus loin possible, ton visage.
(Malgré le son de ta voix en abordage côté coeur, quand ça sonne fort. )
En me plongeant dans ceux de mes enfants. Histoire de voir.
La vie vraie en pleine face. Les deux yeux bien vissés 'dretts'.


J'ai passée trois nuits à caresser mes plumes.
Les lissant, les parfumant, souhaitant tes doigts.
Esperant un écart des feuilles froissées, sur le trottoir.
Mais en chemin. Les détours se multiples.
Et moi, je plume seule. Encore.
Contre moi.

11/10/2006

Se lever avec les étoiles. Au soleil des bleus et rouges.

Je me suis levée ce matin, portant à bout de bras, un espoir de mieux.
Avec encore ta voix porte-bonheur en bagage en mes yeux noisettes.
Voix féline caressant les étoiles de mère, mon visage de plume garni.


Une envie de plus clair matins.
Désir de plus grands demains.
***
C'est vendredi, et les vendredis c'est The raison de pourquoi je fais ce boulot.
La réunion des travailleurs qui fréquentent le projet d'employabilité dont je suis en charge.


C'est la formation que je donne (la plupart du temps),
c'est des jeunes adultes de 18-30 ans des fois enthousiastes,
des fois angoissés, en amour, en peine, en recherche, en quête,
s'ayant reconnus... Fraternisant, créant des liens, des amitiés...
Et je me donne à 100 mille à l'heure, j'adore animer!
ëtre le centre de l'attention, de l'univers...
Et donner, donner ce que j'ai de plus beau.
Et Esperer rendre le monde un peu plus riche.


Aujourd'hui c'est un vendredi spécial.
Une femme extraordinaire dont j'ai la chance de connaître.
Une femme riche, généreuse d'elle-même viendra animer.
Viendra nous apprendre, nous motiver, nous rendre mieux.


J'ai hâte!
***
Aujourd'hui.
Ce vendredi.
Je crois, sera bleu de ciel et étoile d'yeux.
Demain.
Un autre vendredi.
Surement je serais plus en équilibre.


L'équilibre entre mes marées coïts et mes vagues tunamis.
L'équilibre entre le ravage de mes chrysanthèmes et
...le rouge des bouches avides.
La quête. Oui, ma quête.
Je suis un être de passion, de rage de vivre, de soulèvement de montagne.
Apprendre à controler mes montées, mes descentes, que c'est moi qui conduit!


On jour un mec m'a dis qu'à la place de vivre tout ce théatre,
je devrais le coucher sur papier.
À réfléchir sérieusement.
Toute cet énergie que je disperce aux 4 vents.
Toutes ces émotions en arabesques de mes mains sur les corps, les bouches, la terre.
***
Aujourd'hui on sens le soleil sur la peau. J'aime.
Tu aimes toi aussi ?






Fais moi l'amour que se taisent mes tambours
Délis mon corsage, lèves mon encre, prends-moi.
Et que soufflent les mots à mon oreille. Encore.
Amour.






11/09/2006

je ferme la valve. 1 jour. D'écume.


Clic.

Awoueille!

Gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo.
Que fais-tu encore ici ?

Y a rien à voir ici.

Aujourd'hui.

Ho! Non.

Tout est là-bas.



À part ça.

Moi.
Et une citrouille d'halloween.
J'ai fait un texte putain là.
pis je veux que vous lisiez ET commentez
(passke on a à marre d'être en vase clos)
(et on ne contredit pas une femme en mal d'amour)




Mise à part mon délirium, la citrouille, a vous fait penser à qui ?

(Vous trouvez pas que j'ai un grand (gros) (énorme) (proéminant) front ???)

(N'est-ce pas que j'ai une face de beauté fatale ?)

Je suis en visite à "Je-déprime-Ville".

La seule chose qui va me sauver c'est TOI cowboy !

11/08/2006

Je suis triste et j'assume.



Parce que y a des jours plus gris, d'autres à foutre sous le tapis.
Parce que ici, depuis quelques jours je sais. Je noirci, je pluie.
Je tambourine mon oreiller, de gouttes salés et claires.
Guettant l'arrivée du jour pour faire semblant de boire mon café à 5h20.
Comme d'hab.
Mais j'ai pas dormi, à peine un saut du côté des rêves.
Effet de bleuir mes yeux, d'étirer mon visage d'un coup violent.
Sensible au vent comme le bruit des instant sur mes tympans.
Les autres voient bien.
Mon âme à la dérive. Mon désespoir de non cause.
Mais mascarade oblige. The show must go on.
Les autres.
"Tu as un lunch Manon ?"
"Maman tu viens jouer aux dames ?"
"Cela fera 9,89$ madame"
Moi.
"Oui, j'ai une soupe"
"Oui, Marion avec plaisir, je prends les blancs."
"Attendez, j'ai 89 sous, vous savez la tite monnaie..."
Et je prends le combiné quand ça sonne.
"1000 et 1 Usages bonjour"
Et je réponds quand quelqun entre dans mon bureau.
(Bon ok je ne suis pas toute sourire, mais malgré les cernes,
je suis empathie et je reçois. Encore capable de.
Et je te réponds si tu me buzz sur msn.
Short and sweet, dans ma bulle, mais je suis là.
Inquiêtez-vous pas.
I will survive.
Avec mes bleus au coeur.
Mes jeans désormais plus tellemetn troués.
Mes gilet sexys et mes crises (criss) d'hormones.
Épis il m'aime encore. La vie n'est pas terminée. Je sais.
Vous qui savez que ce n'est pas la première fois.
Vous qui savez les amours qui se couds au verbe aimer,
...et qui jamais ne s'en déchire. Malgré ce qu'on voit.
Malgré ces levée de coude que l'on bois.
Malhonnête avec nous même (des fois) dans l'ombre.
Deallant des espaces de peaux pour étreindre la luminosité encore.
Pour se sentir battre la charade
Pour encore une fois.
Goûter.
Ce matin j'ai dis à quelqun que je me trouve mature.
Oui.
Mature de vivre ces sentiments à éclats d'obus sur ma peau.
Mature de comprendre que pour continuer d'aimer
...je dois partir, m'éloigner le temps qu'il faudra.
Mature de l'aimer encore malgré tout.
mature aussi parce que j'exprime ma douleur.
mature car je l'a laisse guider mes pas.
...
(jusqu'à cette parcelle de moi que j'ignorais jusqu'à ce jour,
Cette grande personne qui croit encore assez à l'amour
pour souhaiter le proteger.
Cette femme que je veux connaître qui sait laisser aller
l'homme qu'elle aime par dessus tout.
Et c'est le chemin de foi le plus hard à ce jour que je n'ai vécu.
Ne vous voyez pas trop en moi, c'est un jeu dangereux.
Ne croyez pas non plus que je suis dépressive ou suicidaire.
Je déprime oui, de façon saine.
En laissant couler mes émotions.
C'est pas de la mouille ?
Bin tant pis pour les voyeurs, ce soir la belle pleure.
De sa plume, de son coeur.

11/07/2006

Fuite.

Quand la fuite devient acrobatie.
Quand respirer déchire les poumons.

Divise l'âme en deux.
Le corps - l'esprit.
Où suis-je moi ?

Et le gouffre qui s'ouvre envale l'espoir d'être aimer de nouveau.
Et je me sens tomber,
...être de fatigue et d'abandon, de fenêtres et de saisons.
Dis-moi svp comment noircir mon coeur, comment le durcir.
Qu'enfin je passe à autre chose et marche légère vers demain.
Sinon dessine moi le ciel, dessine moi la mer. Que je suis encore tienne.
Que tes mains soulévent encore les marées. Que valse les rythmes.
Qu'on s'aime encore merde, comme quand mon autoroute tu parcourrais.
Mes jambes tu surmontais, pour jaillir de tes yeux ce vert tant aimé.
Mais si tu me rejettes. Si tu chantes ailleurs tes battements d'ailes.

laisse moi partir. laisse moi m'enfuir. laisse moi fuir. laisse moi courir. laisse moi flétrir. laisse moi dormir. laisse moi devenir pire. laisse moi parcourir. laisse moi déguerpir. laisse moi palîr. laisse moi périr. laisse moi souffir. laisse moi vomir. laisse moi en finir. laisse moi écrire. laisse moi réagir. laisse moi mourir.

LAISSE MOI



(J'ai mal à l'amour)

11/06/2006

En suspension. Laisser l'espace prendre son temps.

Le monde dans ma tête s'est espacé quelques instant ce weekend.


Troublant les rives de mon fleuve. En ronds de toujours.
En échos.


Malgré ce qui transparaît, ce qui apparait, ce qui plaie.


Car je veux trop retenir, satisfaire. Confondre désirs, envies, corps et âmes.


Et goûter toujours le fuite par en avant. En aval des aujourd'hui.




But.




L'amour est troubadour.


Il chante ici, là, selon son plaisir.


L'amour ne se retient pas.


Il va ici et là selon ses désirs.




Je ne peux le contenir, même si j'aspire mieux que toute les femmes au monde,


même si j'ouvre plus haut, plus grand. Il doit continuer son chemin.


Les certitudes d'âmes-soeur demeurent. La communication n'est pas coupé au numéro composé. Les voix se font encore l'amour. Trouble. Pas conventionnel. Ça jamais été, mes besoins, ses besoins, ont se chamaillent trop. Sometimes. Et mes larmes ouragan, le blesse, le coupable. Puis il caresse mes pleurs de son félin "je t'aimerais toujours", puis mes rives sable s'or silence. Et je soulève mes rouges. Recevant avec paix ton doux souffle sincère. Tu m'aime.




Je sais.




L'amour est troubadour.


Il chante ici et là, selon son plaisir.


L'amour ne se retient pas.


Il va ici et là selon ses désirs.




"Laisse-moi t'approcher" Que tu m'as demander.


Oui, amour, et moi aussi je vais m'approcher de moi, avec toi. Si tu veux.
sur le bout des pied...Avec entre mes mains le rond des vies a nouer ensemble.






11/02/2006

test

Bulle envole toi.