6/27/2008

parler de danse puis dormir...


Toujours tu parles capturant mes doigts, toujours je danse et je gémi un petit peu le visage plein de larmes les yeux de lunes d'avril, et tu arrives à l'orée des saisons comme moi je sens bon. Toujours je me pare comme si le train arrivait nous chercher. Et, les cheveux de plumes lacérant les dunes le rire aux lèvres mettant le feu à Rome. La peau offrande le silence parfumant feuilles et fleurs d'un aura sacrilège.

Ai-je déjà crié combien tes coups à mes hanches m'avaient clouée au rêve ?

T'ai-je gémi au somment des mirages fontaines combien je voulais être à toi ?

Je ne crois pas, assise entre toutes ces photos ombres et notes de musique, je me suis tue. Préférant l'achêvement de ton souffle entre mes jambes, souhaitant plutôt te voir m'enlacer de ton regard vitrine, où je me voyais belle et tendre, où tu as caresser mon ventre et aimé ma détresse.

Toujours tu t'en vas. Toujours je te regarde partir. Avec mes doigts vignes, avec ma voix de chatte, avec tout ce qui me rends femme, les petites fleurs en mes cheveux, les fables en mon iris, le doux de ma bouche. Garde les. Sans toi. Je veux bien enterrer mes murmures.

Justifier

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Décidément madame, vos textes me troublent , nous vivons je crois des choses très semblable... Merci d'avoir le talent de mettre en mots ce que j'essaie de comprendre de mon âme

''Mini''

;)