
À commencer par mon mois de vacances.
Bon été!
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 28.7.08 0 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 25.7.08 0 Bulles aux vents
de mes doigts caresser l'indécence de ton dos incandescent y tracer un monde frissons puis toutes ces fièvres en partage le long des cuisses feux te faire goûter à l'orage de mes perles
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 21.7.08 1 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 18.7.08 0 Bulles aux vents
Est-ce qu'une suite de hasards sous le même thème, signifie vraiment quelque chose ?
J'aimerais t'exploser toutes ces sinueuses équations sur ma peau de verre ciselée de toutes ces bouches qui s'y sont fracassées avec envie certains soirs d'overdose de pluie.
tu viens ?
Est-ce qu'une suite de hasards sous le même thème, signifie vraiment quelque chose ?
Dois-je plonger ? Oublier le vertige. Taire les voix. Accepter la barre haute. Elle existe. Me pratiquer à sauter de plus en plus haut...Et le faire ? Faire un méga pied de nez aux conventions et l'acheter ma petite maison...Me trouver une job ailleurs. Me faire payer plus. Devenir. Élargir l'horizon.
Un poême c'est pas un journal intime.
Est-ce qu'une suite de hasards sous le même thème, signifie vraiment quelque chose ?
Un journal intime peut être un poême.
Accepter le changement. Apprivoiser. Aimer, être aimé. Ne pas trembler quand le ciel tremble, je suis là pour ça. J'ai les compétences pour taire. Appliquer à moi tout les acquis. Devenir. Moteur. Acheter ma petite maison et aller vivre dans ce ailleurs. Devenir. Meilleure.
Un journal intime créé en poésie.
Inverser le souffle de mon ventre me tirant vers l'extérieur. Ne plus avoir peur de mon souffle flamme, de mon souffle fleur. Celui là même qui me donne le pouvoir de guérison, de pardon. Grandir et faire un pied de nez à ce que j'étais sous ce soleil des 3h am où se vidait les quart d'heures empruntés à un âge où à jamais on est superwoman.
Ma poésie comme on ouvre un journal intime.
Tori amos chante. j'ai les compétences pour le faire. En marchant vers mon job ce matin, je me posais mille et une questions. Ce matin assise presque en face d'Elsa, j,ai trouvé des réponses, qui me sont apparues un peu plus tard, en tête à tête avec vous. Certaines réponses, et d'autres questions qui naissent des ventres plein d'aubes violet qu'on se murmures sur l'oreiller, ...
et d'autres réponses qui éclosent entre les lignes d'un prétexte à poésie de journal intime...
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 16.7.08 0 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 10.7.08 0 Bulles aux vents
Presque tout le monde est en vacances au centre où je travaille. On est 4 survivants. Ça fait des journées assez tranquilles. Je ne manque pas d'ouvrage par contre. Les personnes âgées ont toujours besoin d'aide, et les jeunes adultes de travailler. Je suis sur l'organisation d'un évènement où je serais responsable d'une création collective en poésie dans une grande fête foraine!
j'aurais l'honneur de recevoir David Wormäker pour un atelier de création, poésie biensûr, ce vendredi. J'ai hâte!
Je vous laisse un extrait d'Éloi De Grandmont (né en 1921)...
Les étoiles ont mis leurs mains vertes
Aux mille fatigues de nos fronts.
Et, souvent sur les portes ouvertes,
Nous marchons, battus, dans nos dos ronds.
Puis la vie, au bord de nos oreilles
S'endormira. Rien n'arrêtera
La course de nos têtes pareilles
Au beau ciel que demain il fera.
Mes mains sont si pleines de roses
Que j'improvise le bonheur.
Plénitude des portes closes
Et des bras tombant de douceur.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 7.7.08 32 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 4.7.08 0 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 2.7.08 0 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 27.6.08 1 Bulles aux vents
Dedans ma gorge la houle le sel des yeux implorants mais des ciels augurant l'averse sècheresse des promesses qu'on ne peux tenir. Tu vois là-bas. Les voix qu'on soupçonnent en perte d'oxygène qui se répercutent contre ces cases d'agenda à demi-dévoilés. Faut pas se leurrer.
Un peu de rince-bouche et ça devrait aller qu'on se dit, toujours trop tard. Car l'amorce putréfaction voyage plus vite que le bleu et tu sais, j'en suis à me demander ce que je fais ici. Je cherche mes mots. je tribuche dans ceux-ci bien avant de saisir l'opacité. J'aimerais, oui j'aimerais. Aucun moyen pourtant. Du moins, pas ceux me permettant de me rendre là où je veux maintenant aller. Maintenant que je sais que je le veux. Car tout réside là. Dans ce que je veux. Dans ce que je pense que je vaux. Et ma famille.
Les assiettes attendent d'être remplies. La faim dans les ventres, satisfaite. Les esprits nourris.
Et le soir arrive trop tôt. La nuit, je ne peux la voir tellement que mon souffle est assommé de verbes d'actions et de participes passés. J'aimerais, oui j'aimerais. Faire la vaisselle, plier le linge, raconter une histoire, écrire mon roman, te voir et t'embrasser toutes les nuits que la vie apporte.
Et, je me demande de plus en plus...Mais que fais-je ici. Quel monde veux-je sauver ?
Quel monde peux-je...
Et, même en allant au Gym, en musclant mes bras, mes épaules, mes cuisses, ne pourrais-je pas porter plus que les autres ? Je veux dire. Toutes ces épidemies demandant à vivre de plus roses passions, éloigner la douleur à force de pelletter tout ces nuages tout ces coups d'épées parfois dans l'eau et parfois sur les carences un baume un rideau de vert réalisation, comme si je pouvais abreuver tout ces troupeaux d'anges en bottes d'acier, martellant mon sable en échange de mon chèque de paie, que j'ai de la misère déjà à boucler toutes les boucles de toutes les factures qui tombent des arbres. Que je voudrais...
Même si l'argent n'y pousse pas.
J'entends moi, j'entends le vent à travers qui saigne des 25 cennes partout entre mes jambes. Et, faut apprendre à nager. Sinon on coule dans le rouge.
Je sais pas nager vite. Je vais lentement, puis je prends mon souffle. Je vais un petit peu par petit peu, puis je ferme un peu les yeux sur tout ce rouge, parce que je dois respirer, et ça m'oppresse partout dans ma poitrine.
Comme dans ma gorge, la houle le sel...
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 25.6.08 0 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 18.6.08 2 Bulles aux vents
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 7.3.08 0 Bulles aux vents