2/28/2007

Envolée d'un faux printemps, d'une vraie chaleur. en mouvement.




Je suis venue au travail, sous le soleil d'un faux printemps, regardant autour de moi, les visages, les appartements, au cas, tout d'un coup, de reconnaître, par hasard, quelqun. Suivant le beat rapide de mes pas. Les pupilles allumées, bien visées au bleu du ciel. Promesse de bientôt m'armer de gougounnes et conquérir le monde Rosemontois.

Dis, ça te dis de venir avec moi ?

J'avais dans la tête, des mots, puis des phrases, un sourire accroché entre chacunes d'elles, et y agrafant d'autre mots, volé ici et là. Des mots volages, déjà surement étreint par d'autres bouches affamées, humés par d'autre corps en espace mouvement latent, brisés par peur d'être ensevellis sous les lignes qu'on trace d'herbes fraîches, où dormir est encore un jeu.

Où peut-être ton corps fut un met, et moi, l'assistance. Des mots pour la route.

Péruvien, pour la chouette rotisserie, Masson et 18 ièm.
Dominicale, pour l'église 18 ièm et Dandurand.
Dépanneur, pour tout ceux en chemin. Me rappellant de bien déjeuner.

Et puis. Arrivé au bureau, j'ai allumée le Mac. Ouvert la fenêtre. Grande.
Immense.
Je me suis assise. Ouvert mes courriels. j'ai respiré l'air de la fenêtre.
Ouverte. Et je sais j'ai déjà dit. Immense.

Oui, j'ai le corps tout à l'envers. Oui, la nausée et les vertiges trop souvent.

J'ai finallement oubliés ces mots. Me restait que ceux que je vous ai donnés. Par joie d'avoir au moins ceux-ci.

Et l'aube qui juste sur le bord de mes lèvres, caresse mes joues et son cou.
S'échappe et vole encore, comme les matins d'eau claire, lorsque la paix fait son nid entre mes bras.

Ça fais du bien, ce ciel gorgé de bleu. Ces pépillements d'oiseaux et se son du vent dans les épinettes sur le bord du lac-des-écorces, que j'entends encore dans le tout près souvenir de samedi. Me rends désormais plus proche de cette femme que je tardais de devenir par manque d'images interne, par manque de mouvements du temps. 36 ans et je sens à peine la vie me charmer de ses plumes.

***

Nouvelle : 107 livres pour mon projet de biblio-communautaire. 3 rangées.
Et un atelier le 9 mars, sur les Haiku (poésie japonaise)

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Est-ce que je peux aller à l'atelier? C'est à quelle heure? :-) J'aime ça les Haikus! Bisous.

Anonyme a dit…

c'est à 13h30. tout de suite après la vaisselle du dîner communautaire. Ou, si tu veux, vient bouffer avec nous :).

Anonyme a dit…

Peut-être... mais si je suis à MOntreal dès 13h30 vendredi je serai avec Christophe et les enfants, donc pas évident pour un atelier de Haiku. Sinon je vais arriver très tard vendredi soir. J'essaye de convaincre Christophe de m'amener pour que je puisse t'amener des livres...
Much bisous!

Anonyme a dit…

wow. bonus C et les enfants maybe. Chouette. Je t'envoie mon numéro de cell avant la fin de la journée.

(ps. oui, oui, tu peux vnir avec les enfants. stu centre familiale ici pardi!!)

xx

Anonyme a dit…

Moi aussi à Montréal le 9, moi aussi les Haiku. moi aussi mes trois garnements!