Tu m'as prit par la main. Et ensemble, ont a marchés le long de mes trottoirs guillotines. T'as goûté au salé de mes peurs, aux turquoises de mes angoisses. Aux cris de mes pertes d'azur. Quand la lune s'empare de mes couloirs et je tangue rouge saloperies d'ovaires. Putain d'cycle. Putain de descente. Osti de perte d'équilibre, welcome en red-city.
Putain de moi. Si intense, si vraie jusqu'au bout de mes ongles, fragile être en quête d'une sortie, d'un urgence d'établir, d'une verve à nommer, à éclater puis sombrée soleil, lave coulée dans mes vagues sourires. Tout à la fois, rires-larmes, questions-réponses, angoisses-euphories. Tout à la fois. Rêver-éveillée. Tombée-debout. Vivre-morte. Mourire-vivante. Et j'inscris encore tout. Même mes dialogues. De moi à moi.
De toi à moi.
Si fragile amour, si fragile autour. À la fois, être certaine, du toujours de tes bras autour, et en même temps, craindre l'érosion du temps, sur les lèvres des amants. Sur les pupilles des toujours, l'ombre des vautours, des scies que l'on s'échangent pour le cheveux en 4 mettre, quand en manque de dialogue, l'action se veut maîtresse.
Si fragile mon amour, car j'ai perdue une fois, mon âme au combat. Et je dois tout renverses cet ordre de la peur qui laisse sa trainer de poudre sur les remparts de notre quête d'absolu partage, sans mirage, juste oasis myrtille, de notre abandon-vanille. Tu as prit ma main. Tu m'as conduit dans tes repères à toi aussi. Insécure. Cherchant à apprivoiser, tes grands vents mâles d'hormones fréquences. Troubles. Tu m'as montré.
Tes petits cailloux blancs semés tout autour de ton être à parcourir. Ces petits cailloux dociles et doux, m'offraient à boire des preuves d'affection. Des laisser-passer double, en aller-retour sauf, sans accro, juste être bien enlacés là où il le faut. Tu
as, si généreusement dévoilé, ce que tu voulais cacher. De peur de voir éclatter la bulle. Le rêve. Moi, donné en voyage.
Je suis restée. Mes doigts concubins sur ta peau. Mes yeux étoiles voluptés. On est restés. Enlacés. Touchant le ciel, presque endormis d'avoir si tellement soif d'un de l'autre. De l'autre et d'un. Futur. Purs de tout passé.
On s'est offert nos failles, aveugles, voyants clairs, désirant prendre à la même table la nuit suivante.
Quand même.
Même à la vue des différences, des trous noirs, des salves de canons.
2 ans. Dans 2 mois, 2 ans. The terrible 2.
The merveilleux nous. Encore debout.
Encore offert comme parcours à grandir
Comme la vie nous donne à d'venir mieux.
Merci la vie.
(écris en chuchotant c'est fragile, ma bulle tout là-haut. svp. veuillez commenter sur la pointe des pieds Merci à toi aussi.)
12/11/2006
En labyrinthe parce que : in me the sun, out the stone, behind the torn, in the some trop de turn possible.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 11.12.06
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Y'a des anniversaires comme ça...
Enregistrer un commentaire