Je me suis arêter de penser (trop) ce weekend.
J'ai stopper les aiguilles qui saignaient à blanc.
À eau et à feu mes paupières et mes draps blancs.
J'ai jouée avec les enfants, prit du temps pour écouter.
J'ai marchée même sous mes cris, avec en tête ton odeur.
Lavée du ciel, sortie de ma torpeur, les yeux humide, le pas lent.
Je voulais juste prendre le temps.
Saisir à deux mains ce bonheur.
Goûter les joies et le trouble, parfois.
D'avoir avec moi, mes 3 garçons, sortis de mon ventre.
J'ai mis de côté. Un instant d'envol de jour. Et sous les nuages chargé de mes émotions, j'ai galoper légère chez Sara, puis à la librairie, puis des cadres au Dollorama, pour décorer ma maison, si vide sans toi, si pleine des échos de tes yeux jade sur ma jouissance.
Et j'ai tentée encore de fuir, le plus loin possible, ton visage.
(Malgré le son de ta voix en abordage côté coeur, quand ça sonne fort. )
En me plongeant dans ceux de mes enfants. Histoire de voir.
La vie vraie en pleine face. Les deux yeux bien vissés 'dretts'.
Les lissant, les parfumant, souhaitant tes doigts.
Esperant un écart des feuilles froissées, sur le trottoir.
Mais en chemin. Les détours se multiples.
Et moi, je plume seule. Encore.
Contre moi.
1 commentaire:
Plume au vent, plume acérée.
Difficile d'oublier.
Enregistrer un commentaire