1/12/2007

Je lance mon regard en hier. Viens, pupille avec moi.



Quand je suis arrivé à Montréal, ça m'a pris environ 6 mois pour me retrouver, au Foufs,
puis assise sur un bloc de ciment, aux "Blocs".
J'avais à peine 20 ans, des trous dans les poches,
une ribambelles de souvenirs de fonds de rang,
encore les doigts tachés de fraises des bois,
le rire en vente d'après Noël.

Je sais pas trop pourquoi, mais dès mes 14 ans,
c'est ça que je voulais être.
Puis à 18, j'ai fuis mes parents. Loin.
Dans une ville qui ne dort pas la nuit.
Puis j'ai fuis le trou dans ma tête.
J'ai sniffer un avion vers "forget it road".
Me suis déguisée en char d'assault.
Crevant les yeux des trop audacieux.
Petant les lumières des sales pervers, déroullant leur billet verts sur ma main.
Avide, camoufflant les failles par reflet blanc poudre sur 1 pack de smoke.

Peut-être le côté rebel, le côté roff, la liberté, l'expression.
Je cherchais le moyen d'exploser mes barrières.
Je voulais à tout prix mettre l'univers entre moi et le passé.

Ça a marcher.

Quand j'y pense ça me fais drôle.
Vraiment l'impression d'avoir vécue une autre vie.

Vraiment.

L'impression.

D'avoir été dans une autre dimension.
Mais. Quand j'entends :"Hélène et le sang"
Je peux pas m'empêcher de vouloir le tuer.

C'lui qui m'a donner envie de me visser des studs dans peau.
J'ai pas fait la paix avec certain aspect de mon passé.
Je garde tout en tête, au cas.
Sait-on jamais.




7 commentaires:

Medic a dit…

C'est difficile à croire que le texte que tu viens d'écrire est la même personne qui est décrite à droite ........ en effet c'est comme une autre vie

merci d'avoir partagé cela

sixième 1 a dit…

Je te trouve émouvante sur ces photos, c'est beau d'être constituée de différentes strates.

Doparano a dit…

D'un champs de ronces est né une rose.

Avant j,aurais eu peur de toi, la petite fille de village que j'Étais avait peur des gens de la ville qui frappaient dans les poubelles avec leurs Doc Martin's,.... heureusement la femme en moi a compris des choses.

JE te prends dans mes bras ma petite Manon, je prends la petite fille que t'étais, l'ado rebèle, la jeune femme déterminée et la femme de l'annéeS que tu est devenue.

JE t,aime xxxx

Anonyme a dit…

...et je retiens : «Sait-on jamais». Parce qu'en effet, on ne sait. Jamais. :-) Et je te bise.

Unknown a dit…

(Rien que le bruit de mes pas)

Anonyme a dit…

J'ai lu l'autre jour puis je n'ai pas eu le temps de laisser de commentaire. C'est vraiment touchant, moi aussi je te serre dans mes bras!
Much bises.

Manon dans sa bulle a dit…

l'homme au Kilt. Je vois pas ce qui est difficle à croire dans l'évolution. :P...So thank's pour le com.

Sophie. Et l'être, on dois être fière! xx

Do. Merci xx moi aussi !

Martyne. Oui, et même s'il faut jamais dire, jamais, entourons le, de toujours avec amour :) xx

Inavouable. (pas juste le bruit, aussi des traces)

Meth. Hmm des much bises de Meth.. YouHOu.. xxx