Shame on me.
Trop de bonne bouffe.
Mon nouveau lecteur Mp3 (cadeau de K) din oreilles.
Ce matin FULL cardio_training.
- 20 minutes de Stairsmasters
- 20 de "marcheur elliptique"
Ouffffff. Ça replace !
Argh.
12/30/2006
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 30.12.06 2 Bulles aux vents
12/29/2006
l'ame en dérive. Mers de souvenirs, aube des paupières lourdes.
Le temps des fêtes dans ma tête vient avec remise en question et regard tourné vers hier. Et hier, aujourd'hui, se compose de cet enfance dans le fond d'un rang, d'une fuite en avant dans un trouble cacuum, une perte dans une spirale trop de lumières 24 sur 24h. Puis une remontée à la surface, réapprennant à respirer sous l'eau, reprennant les armes. Se foutant des convenances, et des "quand dira-t-on" se construire un future brique par brique, un môme dans les bras, les seins plein de lait, un apart à moitié vide, la solitude, juste être là.
Mon père me manque, le père de mes enfants manque à mes enfants.
Le vide que ces hommes ont laissés dans nos vies est incommensurable. Je dois, j'ai due, marcher sans béquilles, sans me reposer sur personne, sans pouvoir esperer un calme, un doux support. 24 sur 24, 7 jours sur 7, toute l'année, je suis mère. Je suis responsable. Je source. Je pourvoie.
Quand j'étais petite, je jouais à la sirène, j'allais au milie du lac en chalouppe et je me mettais nue, et allais jusqu'à bouffer des algues !
Je parlais aux arbres. Des fois, j'entendais des rires dans le bois, au moment de m'assoupir, alors j'imaginais un peuple dans les fougères, à l'abri des regards, et je continuais ma reverie, a à moitié endormie. heureuse du bruit des feuilles dans le vent, des branches se caressant au gré de la brise, et toute cette douceur du soleil sur mon visage.
Je pense à ça aujourd'hui. Tantôt écrivant, tantôt lisant, j'ai ré-ouvert le Matou, (ça cadre avec l'époque de mes souvenirs)... Je pense à papa, muet, orgeuilleux, fort et rassurant par sa présence.
Je pense à hier. Ce hier qui maintenant trace aujourd'hui, et influence demain.
Quand j'étais petite j't'ai une sirène.
Quand je serais grande... une femme ?
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 29.12.06 1 Bulles aux vents
12/28/2006
LA VERGE AU BEAU TARIF
(lui ravir le sens ravin. De l'autre côté l'artifice dort dans le vert. L'ombre se succède d'heure en heure creuse et sombre et qui me somme)
....................greffe sur la phrase "o longtemps suspendre sur mon ventre d'oscures parallèles images et tatous âge suggestif de l'ongle frôlant la cuisse la vallée s'en éprendre"
le corps doux d'audace
drogue lui ravir son sens
sa peau d'orange et d'olive
sa texture de couple envahisseur
(tu les soulignes d'un trait
comme le lit sous leur poids leur plaisir)
...................et t'enfonces
donc corps à corps dans la touffe
la ramifiante de végétation
jusqu'à eux
les lieux de consentement et de
l'affirmation
les cases magiques....................
l'épiderme une grammaire gratuite
de silence toile d'impression de
représentation
feu: l'artifice un parcours
le derme s'en détache les voyelles
illustrent
les éponges douces sur l'épi beau
le rapport certain qui existe
entre lui ravir le sens et
les cases magiques
*
LA VERGE AU GRAND TARIF se soulève
(mais)
puisque les greffes
doucement les mots la
longent sans histoire
(mécanique jongleuse)
Nicole BROSSARD.
Image : Kyra Melskens http://www.exto.nl/gallery/page/site/1830.html
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 28.12.06 0 Bulles aux vents
12/27/2006
Quand le ciel me lance mes dents en plein visage.
Quand tu oses sortir le papier peint et feindre.
Les sourires se fanent au gré des virgules qui se perdrent. Et moi, là dedans, entre croire et voir. Balance mes hanches. Toujours. Plus haut.
**
Je veux chanter encore. Je veux mon visage d'hier.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 27.12.06 1 Bulles aux vents
12/23/2006
Meme s'il pleure le ciel d'hiver. Y neige dans nos têtes !
**
Mon apartement à l'air de l'atelier du Père-Noël. La plupart de mes cadeaux, je les ais fabriqués, et j'ai un fun fou à foutre des rubans, des décorations, à faire des bonbonnières, du bricolage. En plus, ça sent le rire des enfants, la tarte aux sucre, la soupe maison, le lendemain de calins satins.
Cete années mes cadeaux sont rouge et or. Comme cet amour qui m'est offert sur la main, et ce silence des angoisses qui laisses place à de simple bras autour de cette terre qui me donne des airs de saltimbanque.
Je souris souvent niaiseusement offrant au ciel des pupilles caramels, un état d'esprit zen, full love. Vous avez croisé une femme, au foulard vert jade, sifflant des airs de Noêl ? Ça devait être moi. Je suis championne, en 1 journée, j'ai acheter les cadeaux fidèles à la liste de mes 3 barbottes!
Je respire. Tout mes cadeaux sont faits. Les enfants ont passés chez le coiffeur, moi ? Bah, je suis belle à croquée, même sans vernis aux paupières ou de rose aux lèvres, alors... mes cheveux... Bah, un bon shampoing, un "splouch" d'Eternity et ma robe noire sexy, un peu de mascara et du gloss, et ça devrait aller!
Qu'est-ce que je fais à Noël ?
Je sais pas trop encore. Je serais dans les bras de l'amour, ça s'est certain. Mais le choix entre 2 familles est difficiles. Alors on laisse-aller. Surement, de ruban nous seront décorés, de rouge maquillés.
Le reste on s'en balance!
**
Je vous souhaite les plus beaux bonheurs qu'il est possible de vivre en ce temps des fêtes.
L'amour.
La paix d'esprit.
Des projets reflet de l'âme.
(et fulllll chexs)
:)
Je vous aimes tous.
***
Et un merci tout sweet à Do. J'ai reçu un superbe foulard vert jade tricotté par une dame de 92 ans. Wow!
Ma Do, ton cadeau est dans poste! Merci encore et Joyeux Noêl xx
Joyeux Noël Gang!!
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 23.12.06 4 Bulles aux vents
12/20/2006
Juste, Je suis Heureuse.
Je ne trouve pas d'image, en fait y en a trop. J'avais plus ou moins envie de trucs sexy, c'est en moi, que je veux cette image, sur moi, par sur une fenêtre gamma de blog beta ! Du moins pas aujourd'hui, je feel rose bonbon !
Et si je tends les doigts, je sens presque le soleil chasser le froid, se greffer aux nombre de fois. Aux fragiles émois troublés des éclairs zèbres. Je suis heureuse. Heureuse. Juste tellement so, heureuse.
Bonheur. Impression d'enfin poser sa tête contre l'oreiller et sentir le doux battement du coeur de celui qu'on a tant et tant de nuit passées à désirer. Le rêve me touche aux pupilles comme jamais auparavant.
Mettre mes mains fatiguées de voyager ailleurs, sur ton dos de taureau brave et pur, et laisser les flammes lècher l'orgasme de près, laisser l'image se peindre contre mes reins et garder les yeux ouverts, oui, ouverts. Laisser mes doigts te semer l'iris de tremblement de peau, et comme le vert de tes yeux prends l'allure des mers profondes, comme ce vert me donne l'envie d'émois tendres, de violents cris, lorsque le vent me prends la nuque et possède mes terres.
Je suis extase grandiose, votre bulle est dans les étoiles. Amoureuse. Étire-Néante sur sa peau.
Jonchée à prendre et à croquer à ses pieds. Tendre pêche sous ses crocs. Velvet blues sur l'eau.
***
(Oh! et pour ceux ou celles que ça interesse, j'ai 40 pages de faits.)
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 20.12.06 4 Bulles aux vents
12/19/2006
Chassé-croisé d'mots. En lapsus. Je.
Échantillon des dires au boulot de Manon.
"Je suis occupée, je vais vous rappeller, je fais mon plan triannale."
(Dis à la directrice du CJE qui subventionne mon projet)
"Je trouve les clients de la BE par le bouche-à-bouche."
(Dis lors d'un échange avec un intervenant du CLSC)
"Je ne veux pas te parler des mots dans la bouche."
(Dis en intervention avec un jeune adulte mâle assez beau bonhomme.)
Le pire c'est qu'il a répondu... " J'aimerais ça moi, que tu me parles des mots DANS la bouche."
" J'aime assez le poulet, tient, mêmê mes sandwish je les fait à la dinde"
(Dis à une collègue de travail avant l'heure du lunch)
Échantillons des mots que j'invente.
Fanfanrade. Come dans t'as tu vue la fanfanrade passer ?
Ficernes. Comme dans : Regarde j'ai plein de ficernes dans face.
(je crois que je suis nouille)
Je suis nouille ?
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 19.12.06 6 Bulles aux vents
12/18/2006
Les bras en croix, les lèvres soie, ma main vers toi.
Juste pour te dire, les montagnes climbés
À force de croire, à force de vouloir.
Juste pour te dire, image encore mes draps.
Pour tout ces contours flous des. Dentelles.
Laisse pas trop mes couloirs se béton noués.
À force des envolées sevrages. Histoires.
Des fois que. Les genous repliés. L'âme en fragile ouverture. je me serais envolée.
Tient moi bien serrée tout contre toi. Gave-moi de tes paroles félines.
Méfie-moi des suspicieux vautours sur ma peau pêche.
Encadre-moi sur ton mur. Laisse-moi être l'ombre de.
***
J'ai le vertige. J'ai peur des descente mais je suis envouté par les montées. Junkie de toi babe.
Je ne sais plus à quel de mes seins me vouer. Et même, nouer ma cravate semble, suite illogique de gestes idiots.
J'ai le coeur en défonce tympan. Les ongles pacotilles, que je surprends à revasser tendrement à la place de taper ces foutus rapports qui trainent sur mon bureau. J'essaie de me parler, de faire taire mes rapides houleux, de convaincre mon visage de rester sans rides, ...
Je regarde dans le miroir et je vois une belle femme, en pleine possession de ses moyens, une beauté simple, mais naturelle, j'aime le noisette profond de mes yeux, le contour pulpe de mes lèvres, les plumes que j'ai à la place de cheveux. Et cette toute petite chose que j'ai à la place du nez...Mignon, sans aucun doute. Je connais, l'attrait, le désir, de l'autre. Je suis confiante de l'impact que j'ai sur. Sur l,amour, sur le feu, sur le lit, sur toi (surement) aussi. des fois. quand les souvenirs prennent possession, quand le vide tient comme témoin, quand la chute est imminente...
Mais, pourquoi toute cette insécurité, pourquoi cette peur, pourquoi, pourquois tout ces pourquois.
Je sais. Tu m'aimes. On s'aime. c'est cousu sur notre peau.
HA! Pis fuck!
Allons-y à Québec. On achête une maison, on se sauve de mes vautours, de tes aimants sur le frigo.
Tu viens ?
(On est donc bin idiot en amour ... Tu trouves ?)
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 18.12.06 1 Bulles aux vents
12/15/2006
Massoneuse batteuse de ciel chatte en manque de son taureau. Délir peau.
Loin bébé. Mon boudoir sans toi. Tire d'ailes.
Jambes mes entre ciel se.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 15.12.06 2 Bulles aux vents
12/14/2006
Saisir le vol des mots.
L'hiver tarde à venir installer sa ouate de glace sous nos pieds. Et moi, entre mes blanches pages, je troune la nuit, je tourne les rues, me cogne aux coins, me méleange et me trompe de chemin. Tellement certaine, tellement incertaine. En déroute jusqu'à mes chevilles, sous mes bas, sous le nylon et cette laine que j'ai jettée dessus. Ce noir se gavant de ma silouette. Cette luminescence tout autour de mes mains, témoin des gestes.
Oui, ce genre geste qui porte tulipe à ta bouche.
Ce genre même qui nuage les peurs. Les pleurs.
Les mots à l'endroit, ceux souffrant d'embonpoint, ceux en culotte courte, ceux qui boudent. Les mots avaleurs de serpent, ceux qui s'inscrit en bouche comme un bon vin. Je les attrapent aussi. Je les noirs sur blanc. Je les couchent orgie mélangens Orient cassiopée. Sans regard aux origines, à la couleur, à la place occupée dans l'habituel ordre des choses.
Le chaos des mots. L'envol outarde des mots volages. Le Grand V des doigts prit dans'porte. L'espace entre mes deux pieds ainsi se replace. Par le chevauchement des rages de dents sur les piste d'attérissage vertue. Dedans. je joue. Je jouie. Tendre l'autre joue et rire les éclats. Battre l'enfer pendant que chaude je gris toute la nuit. Tel est mon destin.
Et, avec en tête, ce beat 10 degré en haut de zéro, je pieds devant. Consciente des rares bouffées d'air permise, voyant l'éclaircie possible si les si, se jumellent en présent. Doucement. Et, si le temps est propice. Les escapades se feront pluriels sous les autoroutes. Tu es part of me. Ici. Là-bas. En bas de laine ou en costume de soirée.
Je saisi les mots pour te dire. Que je t'aime. Toi.
Et que le grand wind te mind. Oublie pas. Ça.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 14.12.06 1 Bulles aux vents
12/12/2006
Le terrible choc des générations
Maman Dans Sa Bulle a 20 ans
Adorable et mignon Fiston Émile 8 ans
Après ça, demandez-moi pas de vous expliquer, sur quels aspects Émile me ressemble !!
Sur cette photo, je sais pas jusqu'à quel point vous voyez qu'il s'est fait un mohack, qu'il porte fièrement sa cravate sur sa chemise lignée, tout comme jadis, maman trop dans une certaine bulle, portait fièrement ses pikspiks et son tee-shirt de Crass !!
Je souhaite juste qu'il trouve sa voie, un brin plus vite que maman !!
(J'y veille tout discêtement, croyez-moi!)
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 12.12.06 1 Bulles aux vents
12/11/2006
En labyrinthe parce que : in me the sun, out the stone, behind the torn, in the some trop de turn possible.
Tu m'as prit par la main. Et ensemble, ont a marchés le long de mes trottoirs guillotines. T'as goûté au salé de mes peurs, aux turquoises de mes angoisses. Aux cris de mes pertes d'azur. Quand la lune s'empare de mes couloirs et je tangue rouge saloperies d'ovaires. Putain d'cycle. Putain de descente. Osti de perte d'équilibre, welcome en red-city.
Putain de moi. Si intense, si vraie jusqu'au bout de mes ongles, fragile être en quête d'une sortie, d'un urgence d'établir, d'une verve à nommer, à éclater puis sombrée soleil, lave coulée dans mes vagues sourires. Tout à la fois, rires-larmes, questions-réponses, angoisses-euphories. Tout à la fois. Rêver-éveillée. Tombée-debout. Vivre-morte. Mourire-vivante. Et j'inscris encore tout. Même mes dialogues. De moi à moi.
De toi à moi.
Si fragile amour, si fragile autour. À la fois, être certaine, du toujours de tes bras autour, et en même temps, craindre l'érosion du temps, sur les lèvres des amants. Sur les pupilles des toujours, l'ombre des vautours, des scies que l'on s'échangent pour le cheveux en 4 mettre, quand en manque de dialogue, l'action se veut maîtresse.
Si fragile mon amour, car j'ai perdue une fois, mon âme au combat. Et je dois tout renverses cet ordre de la peur qui laisse sa trainer de poudre sur les remparts de notre quête d'absolu partage, sans mirage, juste oasis myrtille, de notre abandon-vanille. Tu as prit ma main. Tu m'as conduit dans tes repères à toi aussi. Insécure. Cherchant à apprivoiser, tes grands vents mâles d'hormones fréquences. Troubles. Tu m'as montré.
Tes petits cailloux blancs semés tout autour de ton être à parcourir. Ces petits cailloux dociles et doux, m'offraient à boire des preuves d'affection. Des laisser-passer double, en aller-retour sauf, sans accro, juste être bien enlacés là où il le faut. Tu
as, si généreusement dévoilé, ce que tu voulais cacher. De peur de voir éclatter la bulle. Le rêve. Moi, donné en voyage.
Je suis restée. Mes doigts concubins sur ta peau. Mes yeux étoiles voluptés. On est restés. Enlacés. Touchant le ciel, presque endormis d'avoir si tellement soif d'un de l'autre. De l'autre et d'un. Futur. Purs de tout passé.
On s'est offert nos failles, aveugles, voyants clairs, désirant prendre à la même table la nuit suivante.
Quand même.
Même à la vue des différences, des trous noirs, des salves de canons.
2 ans. Dans 2 mois, 2 ans. The terrible 2.
The merveilleux nous. Encore debout.
Encore offert comme parcours à grandir
Comme la vie nous donne à d'venir mieux.
Merci la vie.
(écris en chuchotant c'est fragile, ma bulle tout là-haut. svp. veuillez commenter sur la pointe des pieds Merci à toi aussi.)
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 11.12.06 1 Bulles aux vents
12/08/2006
Délirium très frette au Québec.
J'me coule deux yeux miroir percé.
Tu veux du beacon avec ta langue ?
Passe-moé l'beurre, j'pleure trop.
Robinette-toi, arrose mon cul svp.
Fais frette simonack tuque envole.
moi.
Ch'suis post coït et j'ai les dents à terre.
Argh **
Père-Noël. Offre-moi you to heal.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 8.12.06 4 Bulles aux vents
12/07/2006
Big Brother is watching My FAMILY
Autour de la table au souper c'est "on-discute-de-notre-journée".
Quelques extraits :
Marion 9 ans :
Maman dans sa tête (Argh propagande gouvernementale)
Raphaël 12 ans :
$ vs les humains, ça pas d'allure qu'un joueur de hockey soit payé des millions et
Émile 9 ans.
Dans une formation que je donne sur les préjugés dans le
j'parle des "appareils " qui tienne en place l'ordre sociale,
magnifique société. (la télévision , l'école, les médias, etc.)
C'est fantastique et épeurant en même temps de voir son efficacité sur ces petits cerveaux
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 7.12.06 6 Bulles aux vents
12/05/2006
Fragile. Saisir le bonheur sans enfuir. Le temps.Tu sais. Apprivoiser. Jamais. Trop.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 5.12.06 1 Bulles aux vents
12/04/2006
Parce que je vais exploser. Top infusion d' hélium.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 4.12.06 0 Bulles aux vents
12/01/2006
Imprimés sur L'endos des soirs satins.

Juste cette image en noirs et blancs parachutages.
Juste ce jeu imprimés, noirs et blanches ombrages.
Juste ce bonheur de t'appartenir entre mes coups de reins parfum.
Juste parce que ça fais unisson ce parfum de bonheur sprayé entre mes cuisses.
Juste parce que nos gémissents se sont lancés contre mes reins.
Images tes broderies mon corps song of a love.
Juste ce ......
"Tu as juste à mettre ces collants, et je serais heureux,
Juste ça et mes doigts se mèlent au bleu des plafonds.
J'ai tellement pas besoin de plus que ça.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 1.12.06 10 Bulles aux vents
11/30/2006
Énumération-Nudité-En-verre
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 30.11.06 8 Bulles aux vents
11/29/2006
Sous terre mes cris.
Je suis murée dans trop le silence. Capable ?
Des descentes homicide en angoisses. Room
Le tunnel, accrochée à des. Je. Gicle perte de.
Peinture mes cris. Longe le mur. Échauffement.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 29.11.06 6 Bulles aux vents
11/25/2006
Prendre mes jambes à ton cou, un dimanche après-midi à St-Sauveur.
Parrait que c'est bon pour les poumons, respirer.
L'air qui trépigne dehors. Calmer mes impatientes.
Ces divines envies, qui rime avec la vie. Mais, qui.
Sans te demander gare, t'explose un moi à boire ici.

Maintenant. Pour l'instant. Tu peux jetter dans un autre panier ces heures vagabondes, Car.
Dans ce parc, sous les arbres, à la croisée de chemins montagneux, j'ai dansé hard sur toi.
Explosant mon cul dans le windshield. Mes perles blanches gratos pour les passant. Vitrine.
Chevauchée dans mes champs de blé. En couleur je vis enfin. Tes mains beattant le rythme.
Nos yeux aspirant le vide. Entre nous vollière, papillons. Des éclats opium d'amour plateforme.
Encore oui ! Encore à manger babe !
Sur mon chandail. Ce papillon paillettes.
Matrice de ceux dans notre ventre.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 25.11.06 4 Bulles aux vents
11/24/2006
S'encrer sur fond blanc. Oser inscrire, pour le meilleur ou pour le pire.

Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 24.11.06 7 Bulles aux vents
11/22/2006
Dans un journal, un enfant de 9 ans, le deuil, une vie.
Ce matin, le café à la main, entre faire les sandwichs, aider Émile avec le gel dans ses cheveux, et préparer mon sac de gym (faire sur que j'ai bien assorti mes dessous et que j'ai bien des bas propres ET pareils!).
Je fais semblant de rien. Me dis ok, inspire, expire, il est là. Il a l'air serein, pas angoissé du tout. Il écrit devant tout le monde, pas en cachette, il ne pleure pas.
Et grâce à Phillipe-A et Martyne, ...Et surtout de toi, mon beau garçon, si fort, si grand, qui à travers tes yeux grand ouverts d'enfant sait saisir l'essentiel et le bonheur avec apétit. Tu le sais, le manque, l'absence, l'impression de chercher un regard, une main tendue, et de voir ton petit frère chercher avec toi. Vous êtes beaux a voir mes grands garçons, à vous creer votre petite micro famille du "Nous-on-a-perdu-notre-papa-mais-une-chance-qu'on-s'a". Je parle de tout ça se matin. J'ose ouvrir, un peu plus cette parenthèse.
Ça fais deux ans. Deux ans maintenant que Stéphane a décidé de tirer un trait sur sa souffrance.
Il n'a jamais accepter sa maladie, il a fait de ses voix dans sa tête sa vie, son univers.
Je ne veux pas trop parler de sa maladie, la skizophrénie est encore si méconnue, si tabou, et moi, simple femme, je ne sais pas quoi en penser encore, malgré toute les formations reçues et-ou donnée à mon travail, ailleurs...Ses voix dans sa tête, (dans toutes ces têtes) qui suis-je pour dire ce que c'est et pourquoi elles y étaient ?
Qui suis-je ?
Alors, en marchant vers le gym, je pensais à tout ça. À vlà deux ans, au soulagement ressenti lors de la confirmation du décès, oui, j'étais soulagé, je portais sur mes épaule son goût de vivre en cataplasme, au cas, où, qu'il referait une autre crise, celle-ci il me l'avait cachée. Juste un détour à chacun de ses amis, avec un cadeau et une bonne parole pour chaque.
À moi rien.
Juste une lettre dans ma boîte au lettre, me dictant de bien prendre soin des enfants, de prendre une gardienne des fois, que ça me ferais du bien, de faire de la dicipline, il me disais tu es forte Manon, tu es capable, il parlait d'amour. Disait je suis fatigué de SOUFFRIR. souffrir. fatigué. Juste fatigué.
Et vlan din dent !! Moi je suis forte, moi je ne dois pas être fatigué.
J'ai arêter de fumer, commencer l'entrainement au gym, essayer d'aimer et d'être aimer. De creer un un espace à mieux pour mes enfants, malgré le choc, malgré le manque. malgré la culpabilité. qui reste. oui. la culpabilité. Je ne veux pas trop en parler de ce sentiment. pas maintenant.
C'est de Marion que je voulais parler, marion, 9 ans, marion qui philosophe du haut de ses 9 ans, Marion qui vit avec le manque, Marion qui écrit son journal, pour continuer de parler à papa. malgré tout.
Marion est fière que sa maman fais de la poésie, qu'elle travaille sur un receuil.
Maman elle, est fière de voir que fiston fais de même.
Parce que je sais que l'écriture me sauve la vie.
À chaque jour, parce que vivre c'est pas juste aimer la vie, se serais trop simple. C'est aussi, marcher funambule sur une corde raide, parce que l'on ne sait jamais de quoi sera fait demain, et ce même si tu t'achêtes une grosse maison, que tu te maries pis que tu as la plus grosse tondeuse à gazon.
Non.
Vivre. C'est juste vivre.

Marcher funambulle. Apprendre à savoir le faire. Le plus possible.
Vivre dans l'ambiguité. Savoir le faire, sans ce perdre.
Se trouver et se garder à soi. Précieusement.
Marion terminait ainsi (oui, j'ai lu la fin après son départ pour l'école, juste avant le mien pour le gym).
"Il disait, Papa, on a déménagés, je me suis fais des amis et j'espère avec une console de jeu à Noël et le cd des 3 accords je t'aime papa."
Je sais que ton papa t'aime beaucoup aussi Marion. Il me l'a dit.
Y a le malaise de vivre, y à ceux qui s'en sorte, apprenne à mieux vivre, et y à ceux qui font le geste, qui en finissent, et y à ceux qui restent. Qui doivent apprendre pour ceux qui ont tiré le trait. Y a la culpabilité, le lot de quesitons, y a aussi les enfants. La vie. Et pour eux, j'ai pas encore dit le mot. Pas encore. Peut-être que je ne dirais jamais. Vaux mieux ça que les laisser vivre cette culpabilité qui me ronge moi. Vaux mieux les laisser croire à la maladie. Parce que s'en ais une maladie.
Pour tout les Marion du monde. Ton papa et ta maman t'aime.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 22.11.06 15 Bulles aux vents
11/21/2006
Réalité Blue Show
Et j'ai écouté le sommeil jouer à cache cache avec moi.
Les heures coups de poings sur ma gueule livide 22h33.
Elle avait mit ses talons haut la salope. Ça pinçait. Hard.
Le tic tac ce matin. Rapide. Rappel de dossier à classer.
Welcome in réalité babe, you have work. Insomnie kill.

Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 21.11.06 0 Bulles aux vents
11/20/2006
Vue du côté de la fenêtre ton ciel vaste.
M'offre à nager, me donne a voyager.
Welcome babe, prends ton pied. Prends-moi.
Je ferme les yeux, et je serre le pas. Sur toi.

Je suis nue. Contre mes pages. Entre-lignes. Et je m'amuse à me donner le trouni, à m'étourdir, histoire de mettre au défi les ordres de mon pyjama de soie rouge vêtu. Je veux pas me perdre dans ma chûte de reins trop gourmande. Je veux pas solder au premier cap'taine venu, ma bouche divine en entrée. Mais jongler acrobatique avec le manque ? Risquer de perdre ce rose à mes joues, lorsque vaginnalement repue, je ferme à demi les lèvres et j'offre au bonheur un tour de manège ?
Et mes mercures ?
Mes slaves de canons ? Ses obus ? Sa mer en offrande ?
Je vais y penser un autre jour. Aujourd'hui, j'ai du travail, du pain sur la planche et j'ai froid. Mal dormie hier. Trop chercher l'odeur des pamoisons, trop baladée ma main vers aqua-city. Trop.
Oh! Oui! Encore si trop. Moi.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 20.11.06 1 Bulles aux vents
11/19/2006
Satisfaction, dimanche, manque de soleil et post salon du livre
(J'aime Bjork!)
Mon salon...
Samedi 12h40,
J'arrive au salon du livre,
30 minutes à chercher les toilettes,
attendre 30 minutes en file indienne !
puis aller acheter mon billet...
(encore gratos pour mes enfants : chouette), une femme m'appostrophe : " Vous voulez un billet gratuit ?"
Euh! Biensûr! Et Vlan! dans mes divines mains, un beau billet de saveur.
Et Marion de me faire une discertation sur le thème "les hasards de la vie", genre style que je suis une chouette maman alors les gens sentent que je suis gentille alors ils me donnent des choses. (Les nerfs mon beau, t'as juste 9 ans. ça va faire la philo à 5 cent. Sérieux, il m'épatera toujours, il a tellement de sens dans cet enfant là.
On attaque! Les enfants tiennent mordicus à aller faire signer Perro, on fais la file jusqu'en haut de l'escalier, pas grave on fait le relais, les enfants vpont faire signer à tour de roles "l'autre". Ouin, celui qui a écrit "Pakkal", pauvre lui, y avait une foule en délir pour Perro et lui, tout mini, à sa table,... So bien content quand des jeunes allaient le voir.
On arrive à Perro! Mission 1 accomplie, ...Les enfants sont content.
maintenant mon Zinc, tourne à gauche, puis à droite, re-droite, émile chiale y veux un tee-shirt, gauche, encore à gauche, Marion à faim, Gauche, droite... arghh on est encore devant les intouchables... Argh,
...
Yééé! Les poêtes de Brousse. Fuck pu de David Workmaker! *(
J'ai djà lue en direct kek poême la même soirée que lui à l'X vlà j'pense 4 ans. Fière la madame !) Tk. Je parle un peu avec l'auteur qui était là. Il est sec comme du bardeau, je prends la peine de lui demander son nom, il dit, j'attends voir, rien, je pose une question, à peine s'il réponds. Marion s'en mèle, il lui dit ma maman aussi elle écrit un livre, il regarde même pas mon fils, Dla la marde!!
marion a rien vue, il lui lance un tout fier, "Un jour ce sera MA maman qui sera a un kiosque pour autographier ses livres, hein maman ?" ...Je fais ouais, ouais de la tête, je suis dans mes pensées...
Je prends note acheter le dernier de Kim Doré.(j'ai eue le premier à Noêl vlà 2 ans). J'aime son écriture. Et je note aussi belles couvertures!
Je trouve Marchand de feuille. J'ai mon Zinc!!!
Je passe devant la place centrale pour attrapper ces sages paroles : "Avant je disais a mes amis que l'amour est une invention Judéo-Chrétienne, maintenant que je suis de nouveau amoureux..." - C'est pas du mots à mots...Mais ça ressemblais à ça!
(je m'assois deux minutes, relaxe mes vieux genoux. Émile qui lance un "mmmmmmmaaaaaaman c'es-tu lui leeee" "shhhhhhhhhhutttttttt".)
Je continue mon chemin, marion et émile, je crois, sont tout près de souffrir de convulsion et moi-même qui est hyper anti-sociale, je tremble et j'ai horriblement chaud, crime, y a bien trop de livres, bien trop de monde,
Je finie par tomber sur Dompierre et Véro, échanges de bisous, de salutations, j'aurais bien aimer faire dédicacer mon Zinc, mais le temps court et toute ma famille est morte de fatigue !
Alors, je retourne chez moi, me faire un spag et je lis mon Zinc.
J'suis contente, les enfants aussi, ils contemplent leurs trophés, heureux, se promettent de lire plus, veulent des livres à Noël, me parle moins de la nouvelle PlayStation pour aujourd'hui. Raphaël 12 ans, se plonge dans le dernier de Perro, et moi, je met mon pyjama en peau de fesse, et je lis (encore) mon Zinc.
(La nouvelle de Brisebois m'a surprises agréablement. Je note acheter aussi un de ses receuil de poésie.)
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 19.11.06 6 Bulles aux vents
11/17/2006

T'es venu avec dans ta bouche.
Une prière de t'offrir un avenir avec moi.
Avec mon rire dans tes mains.
En cadeau pour les jours gris.
Merci. Je t'aime.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 17.11.06 3 Bulles aux vents
11/16/2006
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 16.11.06 3 Bulles aux vents
11/15/2006
Parle-moi qu'enfin j'existe sous tes doigts.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 15.11.06 1 Bulles aux vents
11/13/2006
Vivre aux éclats.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 13.11.06 1 Bulles aux vents
11/10/2006
Se lever avec les étoiles. Au soleil des bleus et rouges.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 10.11.06 4 Bulles aux vents
11/09/2006
je ferme la valve. 1 jour. D'écume.

Mise à part mon délirium, la citrouille, a vous fait penser à qui ?
(Vous trouvez pas que j'ai un grand (gros) (énorme) (proéminant) front ???)
(N'est-ce pas que j'ai une face de beauté fatale ?)
Je suis en visite à "Je-déprime-Ville".
La seule chose qui va me sauver c'est TOI cowboy !
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 9.11.06 1 Bulles aux vents
11/08/2006
Je suis triste et j'assume.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 8.11.06 4 Bulles aux vents
11/07/2006
Fuite.
laisse moi partir. laisse moi m'enfuir. laisse moi fuir. laisse moi courir. laisse moi flétrir. laisse moi dormir. laisse moi devenir pire. laisse moi parcourir. laisse moi déguerpir. laisse moi palîr. laisse moi périr. laisse moi souffir. laisse moi vomir. laisse moi en finir. laisse moi écrire. laisse moi réagir. laisse moi mourir.
LAISSE MOI

(J'ai mal à l'amour)
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 7.11.06 2 Bulles aux vents
11/06/2006
En suspension. Laisser l'espace prendre son temps.
Envole-toi avec Manon dans sa bulle à 6.11.06 2 Bulles aux vents